Die Familien Eleve Asjan und Solikian wünschen nach Konstantinopel zu reisen da ihre Geldmittel zu Ende gehen und sie dort Verwandte haben.
………… erforderlich daß der Minister des Innern Wali Siwas anweist ihnen Reisebescheinigungen auszustellen und Beförderungsmittel zu überlassen. Die Familien bitten Ew. Exzellenz zu ihren Gunsten entsprechende Schritte beim Minister des Innern zu tun.
No. 53 Unter Bezugn. auf Telegr. No. 23
Die Familien Elfasian und Solikian haben den Wunsch geäußert, da sich durch Dr. Gerlof, der von Kerassund über Siwas nach Konstantinopel reist, eine günstige Gelegenheit bietet unter seinem Schutze zu stehen und da sie durch alle diese Ereignisse sehr beängstigt sind, bitten sie ganz gehorsamst die Bewilligung zu ihrer Hinreise geneigtest beschleunigen lassen zu wollen, da Dr. Gerlof nächstens hier eintreffen soll.
3/8 u.5/8 Haig E. von neuem beauftragt.
Excellence.
J’ai l’honneur de présenter à Votre Excellence la copie de la lettre adressée à Monsieur le Directeur Général de la Banque Impérial Ottomane, concernant l’argent et les bijoux de Madame Elfazian, déposé à la dite Banque.
Je serais particulièrement reconnaissant à Votre Excellence pour Son appuie puissant auprès de la dite Banque et suis persuadé de la bienveillante intervention de Votre Excellence afin que Madame Elfasian rentre en possession de son argent et de ses bijoux qui ont été remis à la commission «ad hoc» par mégarde, négligence et par une voie illégale; de la part de M. Daleggis, Directeur de la Succursale de la dite Banque à Erzeroum.
En remerciant infiniment d’avance, Votre Excellence, je la pris de bien vouloir agréer avec l’expression de ma plus profonde reconnaissance, l’assurance de ma considération la plus haute.
Votre très humble serviteur Grégoire Elfazian Ex-Dragoman Honoraire du Consulat Impérial d’Allemagne d’Erzeroum
Monsieur le Directeur Général de la Banque Impérial Ottomane à Galata
J’ai l’honneur de porter à Votre connaissance et de mettre à Votre jugement équitable une affaire injuste dont je viens d’être la victime.
Actuellement séjournée avec mon mari à Sivas, je me suis adressais à M. Daleggis, Directeur de la Banque Impériale Ottomane d’Erzeroum.
Je fus très étonnées quand M. Daleggis me répondit qu’il avait remis mes bijoux à la commission et quant à l’argent, il ne pouvait rien donner, puisque la loi interdisait de payer les chèques des déportés.
Donc, Monsieur le Directeur Général, permettez moi de Vous expliquer l’affaire qui n’est autre que la pure vérité.
C’était au mois de Juin 1915, que Son Excellence Tahsin Bey, Gouverneur Général d’Erzeroum, m’avait envoyé un Commissaire pour demander ma volonté de départ, et voilà de quelle façon l’entretien a eu lieu. Le commissaire me dit textuellement : «Madame, je viens de la part du Gouverneur Général pour vous demander si vous voulez partir avec votre mari ou non ? Car Vali Bey tient à savoir cela, si vous voulez rester à Erzeroum, personne ne vous obligera de partir, cela dépend absolument de votre volonté, vous êtes parfaitement libre dans vos choix.»
Après cette proposition j’ai décidée par mon propre gré, d’accompagner mon mari, qui a été envoyé par l’ordre du Gouverneur Général à Baibourt, qui est un Caza du vilayet d’Erzeroum situé non loin de la ville, et nous étions l’unique famille d’Erzeroum qui fut envoyée dans cette localité. Ainsi que le jour de notre départ d’Erzeroum, le Directeur de la Police était venu nous dire à mon mari et à moi: «Je vous jure au nom de mon Gouvernement et sur mon honneur que vous n’êtes pas figurés parmi le nombre des déportés et que c’est la décision unique de Valy Bey qui vous envoie à Baibourt, vous resterez provisoirement là-bas et dans un avenir prochain la paix sera signée, vous rentrerez à Erzeroum pour prendre possession de tous vos biens et immeubles.»
De tous ces propos et promesses il ressort clairement que nous ne sommes pas été déportés, surtout moi, qui suis partis avec mon entière volonté; d’autant plus quand nous étions à Erzindjan nous avons fais venir nos quelques malles qui étaient à Erzeroum et cela avec le consentement de la Commission.
Devant cette situation, Monsieur le Directeur Général, je crois que je suis dans mon plein droit pour pouvoir protester énergiquement contre la réponse de M. Daleggis qui m’a donné comme quoi il a remis mes bijoux à la Commission, dont suivant ses dires il croyait que je sois déportée, tandis qu’il pouvait me demander puisque j’habitais à Erzindjan.
En conséquence je Vous serrais bien obligée, Monsieur le Directeur Général, de faire agir mon droit et de me faire restituer mes bijoux enfermés dans un paquet cacheté et qui se trouve actuellement à Ersindjan, suivant la nouvelle d’une source authentique.
Quant à mon argent déposé à la Banque daignez de donner l’ordre afin que je puisse recevoir au fur et à mesure, car c’est l’unique ressource qui m’est restée et le seul moyen pour mon entretien.
Après tous ces explications dont j’ai eu l’honneur de Vous présenter en détail, je crois qu’il me serait permis, Monsieur le Directeur Général, d’espérer que Vous les trouverez raisonnable et que je suis dans mon plein droit.
Convaincue que Votre raisonnement correct et impartial fera la justice envers une dame qui est privée de tous ses biens et qu’il ne lui reste que ces petites ressources en question, je vous prie, Monsieur le Directeur Général, d’agréer les expressions de mes sentiments les plus reconnaissants et de mes profonds remercîments anticipés.
[Notiz Botschaft 10.5.]
Der Dragoman Elfasian beim K. Konsulat Sivas möchte sein Geld von der Banque Ottomane abheben und dann nach Konstantinopel kommen, da er sich in Sivas nicht sicher fühlt. Er hat diese Bitte schriftlich an die Wiener Mechitaristen gerichtet, die sie der K. Botschaft zur weiteren Veranlassung übermittelt.
Vor 6 bis 8 Wochen soll diese Angelegenheit schon hier behandelt sein.
[Botschaft an das Konsulat Erzerum z.Zt. Sivas. 22.5.]
Nach diesseitiger Auffassung scheint die von der Bank vertretene Ansicht berechtigt zu sein. Ob es für Frau Elfazian ratsam ist, auch ihrerseits Schritte bei der Kommission zu tun, um die Rückgabe der Juwelen herbeizuführen, und ob nicht solche Schritte eventuell das Ergebnis haben können, daß sie und ihr Ehemann nachträglich wirklich deportiert werden, entzieht sich meiner Beurteilung.
1 Anlage
Unter Bezugnahme auf Telegramme No. 23 vom 25.2. aus Ersindjian und No 53 vom 21.4.16 aus Siwas.
Unter Bezugnahme auf obige Telegramme erlaube ich mir hierdurch der Kaiserlichen Botschaft eine Bittschrift des ex Dragomans des Kaiserlichen Konsulats zur gefaelligen Kenntnisnahme gehorsamst zu ueberreichen.
Herr und Frau Elfasian befinden sich in einer sehr peinlichen Lage und habe ich schon den hiesigen Vali gebeten, ihre Reise nach Konstantinopel zu erleichtern, jedoch versicherte er mir, dass dies nicht von ihm abhaenge, jedoch allein von den Behoerden dort.
Ich bitte hierdurch mir geneigstest mitteilen zu wollen, welche Antwort ich Herrn Elfasian in dieser Angelegenheit geben kann.
Die diesseitigen Bemühungen zu Gunsten des Ehepaares Elfasian sind zu meinem Bedauern erfolglos geblieben. Das Kriegsministerium, das seit einiger Zeit in letzter Instanz über solche Gesuche zu entscheiden hat, hat es abgelehnt, die erbetene Erlaubnis zur Übersiedlung der Genannten hierher zu erteilen.