La Deutsch-Levantinische Baumwoll-Gesellschaft à Adana appartient aux établissements allemands, dont les intérêts, par la nature de leurs affaires, se trouvent le plus compromis à la suite des déportations des habitants arméniens dudit vilayet. Il est à prévoir, d’ores et déjà, que les actifs des bilans à dresser, conformément à la susdite loi, sur les biens des personnes délogées ne suffiront aucunement pour couvrir même une partie minime des créances par lesquelles la Compagnie allemande susmentionnée se trouve engagée.
Pour garantir la dite Compagnie au moins partiellement des grandes pertes dont elle se voit menacée, l’Amb. Ile se permet de suggérer au Min. Imp. l’idée que les immeubles des débiteurs délogés de la Compagnie soient cédés à celle-ci, à titre de vente, jusqu’à concurrence de ses créances.
L’Amb. Ile est persuadée que Gt. Imp. Ott. appréciera les mérites de la D.-L.- B.-G. pour le développement économique du Vilayet d’Adana et qu’il se réunira avec l’Amb. Ile dans le désir de détourner de cette Compagnie qui est d’une utilité publique considérable, la ruine qui la menace.
C’est pourquoi l’Amb. Ile aime à espérer que le Min. Imp. voudra bien réserver un accueil favorable à l’idée ci-dessus suggérée et aviser au nécessaire en vue d’en assurer la réalisation le plus tôt que faire se pourra.
Die Deutsch-Levantinische Baumwoll-Gesellschaft in Adana gehört zu jenen deutschen Einrichtungen, deren Interessen durch die Natur der Sache am meisten durch die Deportation der Armenier des betreffenden Vilayets betroffen sind. Es ist bereits heute vorhersehbar, daß die Aktiva der zu erstellenden Bilanzen des Besitzes der verschickten Personen, dem erwähnten Gesetzt folgend, in keinster Weise ausreichen werden, um auch nur einen Bruchteile der Außenstände der obengenannten deutschen Gesellschaft zu decken.
Um der genannten Gesellschaft wenigstens einen Teil ihrer großen Verluste auszugleichen, die vorhersehbar sind, erlaubt sich die Kaiserlich-deutsche Botschaft dem kaiserlichen Ministerium vorzuschlagen, die Immobilien der verschickten Schuldner der Gesellschaft dieser per Kauf anzubieten, um einen Teil der Schulden durch deren Erlös zu begleichen.
Die Kaiserlich-deutsche Botschaft ist überzeugt, daß die Kaiserlich-osmanische Regierung die Verdienste der Deutsch-Levantinischen Baumwoll-Gesellschaft um die wirtschaftliche Entwicklung des Vilayets von Adana anerkennt und dem Wunsche der Kaiserlich-deutschen Botschaft entspricht, den drohenden Ruin dieses Unternehmens, das von beachtlicher öffentlichem Nutzen ist, abzuwenden.
Aus diesem Grunde hofft die Kaiserlich-Deutsche Botschaft, daß das Kaiserliche Ministerium den oben vorgebrachten Gedanken aufnimmt und die notwendigen Maßnahmen zum frühest möglichen Zeitpunkt einleitet.